À l’heure actuelle, la tendance est la monte en liberté. On cherche à comprendre le cheval et à l’entraîner avec moins de douleur et de contraintes pour qu’il se sente bien dans sa peau. Dans cette même veine, la tendance en vogue concerne la monte sans mors, ce levier qui passe dans la bouche du cheval pour le diriger. Vivre sans mors serait avantageux pour le cheval en question, mais comment est la sensation du cavalier par rapport à la monte sans mors si l’on part d’un point de vue professionnel ?
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Quels sont les intérêts d’enlever le mors
Dans un premier temps, le fait d’enlever le mors peut juste être une question de curiosité, mais aussi une tentation d’une nouvelle expérience. Quelquefois, on a juste cette envie de faire un défi d’effectuer des exercices sans mors. D’ailleurs, d’un point de vu décoratif, monde-du-cheval.com vous propose de parfaire votre look de cavalier(ère) libre.
À part cela, on croit que le fait d’enlever le mors soulagerait le cheval vu que nous savons à quel point cette merveilleuse monture en souffre. Le fait de se passer du mors même de façon irrégulière peut donner une sensation de liberté à notre cheval, ce qui lui donnera une sensation de bien-être et plus de décontraction.
Cela peut être une solution face à un cheval disposant d’une bouche sensible. Pour repérer cette sensibilité, il suffit d’observer son comportement. Souvent, soit il ne donne plus de réponses aux actions de la main, soit il y réagit avec tant de violence. Ceci peut être dû à un tir excessif qui a pu blesser sa bouche. Dans cette situation, il est conseillé d’opter pour le sans mors afin de le rééduquer doucement.
Sinon, comme il s’agit d’une nouvelle éthique de l’équitation, la monte sans mors peut minimiser les contraintes à l’étalon. Toujours dans le but de chercher son bien-être et son confort, trouvez l’équitation qui lui convient.
Parfois, la monte sans mors peut s’avérer primordial pour tester le niveau d’équitation du cheval. De plus, elle permet d’identifier le niveau de connexion entre le cheval et son cavalier. Cette éthique permet la pratique de toutes les disciplines en suivant les mêmes règles qu’en filet. Toutefois, elle requiert une équitation plus raffinée et l’adhésion du cheval.
Cette technique permet également de tester votre niveau en tant que cavalier, car elle requiert plus de maîtrise par rapport à la technique ancienne. Parallèlement à cela, elle exige plus de communication avec le cheval pour réussir le défi.
Existe-t-il une solution adaptée ?
L’équitation sans mors fait partie d’un processus d’apprentissage pour les deux acteurs : le cheval et le cavalier. Il s’agit d’un processus long, mais qui est différent du cursus classique. D’où, il est plutôt à la portée des dresseurs de chevaux, des propriétaires.
On a accès à plusieurs ennasures et différentes méthodes d’utilisation. Si l’on prend un exemple, si on habitue le cheval au hackamore, ce dernier reste une ennasure nécessitant plus de contrôle. Comme mors simple, on peut distinguer le bitless. Il est important de se conscientiser sur le fait que monter en licol ethologique sans contact, en cordelette, qui est en quelque sorte une monte en liberté totale requiert une communication plus travaillée. Cela nécessite un labeur en amont.
Parallèlement, travailler et monter sans mors exige une communication très fine entre le cheval et le cavalier. Cette communication en question est rarement visible chez les chefs de club classique. Ainsi, c’est au cavalier en question d’entrer en jeu concernant la mise en place d’une communication réussie.
Même si plusieurs clubs travaillent leurs chevaux en appliquant les principes de l’éthologie, les chevaux de club ont encore un long travail de leur côté. Ils doivent travailler dur pour être capables de travailler sans mors ou avec les outils sans contact tels que la cordelette, le licol, etc.
Une bouche libre : la vraie liberté pour un cheval
On part du principe de monter l’étalon avec d’autres outils de communication. La plupart du temps, nos chevaux sont victimes des outils plus ou moins contraignants tels que les ennasures, le licol dans ses différentes formes, les cordelettes, etc.
Ces outils peuvent être gênants et parfois douloureux pour les chevaux vu qu’ils ont été mis en place pour les diriger dans la direction souhaitée, ajuster la vitesse et beaucoup d’autres points.
Au fil du temps, nos montures peuvent se trouver devant des risques de brisure au niveau de l’os nasal, des mâchoires. Le plus grave, c’est qu’elles peuvent arriver à avoir un problème de respiration, cela peut même bloquer leur respiration et entrainer la mort. Pour épargner cette douleur de la bouche dont les chevaux en souffrent, il est conseillé de libérer leur bouche de ces outils douloureux, même pour une courte durée. Si cela n’est pas faisable, il est recommandé de régler les outils et de faire une vérification de temps en temps pour voir l’état de nos tendres chevaux.
